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OSBERT MUNDEFORD TO JOHN PASTON1
A mon treshonnoure Seigneur, Jehan Paston, Escuier.
TRESHONNOURE Sire, je me recommande a vous tant que je puis, et vous prie qu’il vous plaise me recommander a ma maistresse vostre noble espouse et a tous voz enffans, et que ne soit point mis en oubly mon petit homme d’armes. Et oultre vous plaise me recommander a mon Maistre Yelverton et mon Maistre Caulthorpe, et a touz mes autres maistres et amis de pardela ou sera vostre bon plaisir. Et vous mercie des grans plaisirs et amitiez que avez faitz et monstrez a moy et aux miens, lesquelz Dieu me doint deservir. Treshonnoures Sire, plaise vous savoir que mon frere Jehan a Bernay ma escript dune matere dont me touchastes, moy estant parde la, a laquelle vostre desir vouldroit l’onneur des deux pars, et de laquelle matere le porteur de cestes vous informera, et des nouvelles de pardeca s’il vient a voz bons plaisirs. Et vouldroye bien que vous et mon dit frere Jehan a Bernay voulsissez communiquer avecques la personne aqui la matere touche, et que je peusse savoir son entente, affin dy otemperer, car je luy vouldroye faire plaisir et service; car je y suis tenu, et la chose sera en partie reglee par vous et par mondit frere, mais je veil estre le tiers, et une autre personne sera le quart. Treschere et treshonnoure Sire, je vous recommande tout mon fait de pardela, et sy faiz je la petite Marie, pour laquelle je vous mercie, et especiallement ma damoiselle vostre fame et noble espouse, et me desplaist de la grant paine et charge que avez pour elle; mas Dieu me doint grace que je le puisse aquicter.
Priant nostre Seigneur qui soit garde de vous, et vous doint bonne vie et longue, et joyeulx acomplissement de touz voz desirs.
Escript a Calais, le xxvme jour de May.
Le tout votre serviteur,
OSBERNE MUNDEFORD.
1 [From Paston MSS., B.M.] The writer of this letter was put to death at Calais on the 25th June 1460, having been taken at Sandwich when about to go thither in aid of the Duke of Somerset against the Earl of Warwick. The date cannot be in that year, and how much earlier it may be is quite uncertain, unless we suppose ‘mon petit homme d’armes’ to be Paston’s eldest son, who, as we have seen, was summoned to perform military service in 1459.
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